dimanche 19 juin 2011

Marignana ! Chidazzu !

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Nous avons rejoint, ce matin jeudi 9 juin, la terre de mes ancêtres : Marignana, dans la montagne corse, mon grand-père citait parfois ce nom dans ma jeunesse. Il parlait encore plus souvent de Chidazzu, ce hameau rassemblant aujourd'hui une vingtaine de maison dans son unique rue. C'est par là que nous arrivons après avoir parcouru, presque seul en piste, la belle route qui mène de Calvi à Porto avant l'attaquer la montagne vers Évisa et le col du Vergio.


Nous parvenons à notre gite, la maison de Charlotte : un superbe jardin bordé d'une maison sur deux niveaux bien aménagée, avec tout le confort moderne. Les cousins nous y ont précédés, nous comptons y séjourner une belle semaine.






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mercredi 8 juin 2011

Calvi

Mercredi 8 juin, demain nous serons à Marignana. Aujourd'hui nous avons commencé dur labeur de touristes en faisant une promenade sur le chemin du phare de L'Île-Rousse où de dressent une tour génoise et au-dessus le phare de la Pietra. Belle balade sur ce rocher en porphyre rouge qui donna son nom à la ville, ce fut l'occasion de prendre de nombreuses photos.

Puis nous sommes allés à Calvi, Après une matinée humide, le soleil gagna la partie. Dès notre arrivée nous mîmes le cap sur la citadelle. Nous passons la porte surmontée de la devise "Civitas Calvi semper fidelis", "la ville de Calvi toujours fidèle", toujours fidèle à Gênes, elle le sera jusqu'au rattachement à la France (1768).

La cathédrale Saint-Jean Baptiste nous accueille

Puis l'oratoire Saint-Antoine

Nous passons devant chez Tao, cher à Jacques Higelin.

Balade en Balagne, chants corses

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Mardi 7 juin. Nuit calme et régénérante à l’hôtel Maria Stella. Nous allons découvrir la Balagne, c’est-à-dire l’arrière-pays de Calvi et de L’Île-Rousse, ses villages perchés, ses artisans et ses produits régionaux. Le soir, musique corse au cœur de la Balagne. 

Nous commençons par Corbara : comme dans les autres villages, la difficulté est d’insérer la voiture dans des lieux qui ont été conçus hors d’elle. Nous nous stationnons finalement, puis nous grimpons par un chemin genre peu carrossable et pentu. Nous voici devant l’église haut perchée entraperçue de la route : elle est fermée, (Note : si l’on s’approche de l’église en voiture, on constate, en général, qu’il est impossible de se garer). Des visites sont prévues pour après-midi. Nous décidons de revenir car Corbara nous plaît bien…

Après quelques virages, nous accédons à Pigna. Cette fois un parking payant (deux euros) nous accueille. C’est un beau village, qui semble très actif, nous parlons longuement avec le graveur qui présente des gravures mais aussi des bijoux fantaisie dans son atelier-boutique. Un concert a lieu sur place , nous décidons de l'écouter.

Le temps n’est pas bon, beaucoup de nuages au-dessus de nos têtes obscurcissent la vallée. Nous allons pourtant continuer de monter vers Sant’Antonino, le nid d’aigle balanais. Dès notre arrivée, une brune envahit le village. Nous nous installons sur  la terrasse panaramique d’un petit restaurant : A Casa Corsa, où nous dégustons une assiette de charcuterie,   bientôt plongés  dans l'épaisseur d'un nuage qui occulte jusqu'à la silhouette du clocher de l'église    . Il a disparu et bientôt  humectés d'un fin crachin,  nous refluons vers l’arrière de la terrasse et finissons notre dînette quasi grelottants.  Malgré ce désagrément,  nous faisons le tour du village perdu dans ses voiles de vapeur d'eau qui s'entrouvrent à chaque pas : la pierre est omniprésente dans la structure des maisons et le pavage des rues;   des passages voûtés permettent  de prendre des ruelles étroites et sombres qui succèdent à des ruelles avec  vue panoramique, à courte vue ! seuls  quelques lauriers et  bougainvilliers éclatants  réveillent le manteau minéral. Sensation d'irréalité, fantômatique.Finalement l’humidité cotonneuse nous convainc de rejoindre le littoral.

Nouvel arrêt à Corbara. Cette fois nous pouvons visiter le musée du Trésor  religieux de la collégiale Santa Nunziata. Notre guide aussi belle que compétente parlemente dans la sacristie, devant deux chasubliers qui contiennent 152 pièces de vêtements sacerdotaux (du XVIe au XXe siècle). certaines pièces, chasubles, chapes, étoles sont d'un travail admirable quant à la finesse d'exécution. Les mains patientes habiles des religieuses cloîtrées de jadis  ont cousu ces merveilles fleuries  entrelaçant fils de soie, fils d'or sur fond de lin, tout en priant le Seigneur d'épargner les pauvres pêcheurs . Nous entrons dans l'église ornée d'un remarquable autel en marbre polychrome de Carrare (XVIIIe s.) Travail exécuté par un sculpteur italien en pleine période baroque où rien n'était assez beau pour exalter la gloire de Dieu et faire naître l'admiration chez les fidèles. L'orgue en restauration présente une conque renversée faite de  panneaux de bois peints de toutes couleurs et de toute beauté.  

Le soir nous dînons au restaurant U Palazzu à Pigna, en attendant le concert. Excellente cuisine raffinée dans un décor rustique et accueillant avec poutres noircies éclairées de lampes colorées qui font chanter le bois.  Ci et là, quelques touches élégantes dans le choix des objets disent le rôle de la féminité  . Superbe vue sur la mer qui se roule dans les plis somptueux  d'un coucher de soleil que l'on déguste  depuis la terrasse... fraîchement arrosée. 

Les polyphonies corses de Meridianu nous attendent à l’auditorium. Près de 150 spectateurs sont installés, lorsque les chants commencent à résonner. Nous fûmes envoûtés tout au long du concert. Trois à cinq chanteurs ou musiciens (guitares, violon, accordéon) mirent à nue l’âme corse, la montagne, les ennuis, l'amour : l’émotion à fleur de peau. Chante Corse ! 
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Au revoir l'Italie, bonjour la Corse !

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Lundi 6 juin, tel Jonas, nous pénétrons (en voiture) dans le ventre de la baleine de la Corsica Ferries. Traversée sans l'ombre d'une histoire. À 13 heures nous attaquons l'escalade du col de Teghime. Enfin une demi- heure plus tard nous sommes attablés sur la terrasse de la petite auberge "A Piazzetta" d'Oletta, devant une assiette de charcuterie corse et une pizza servies par une délicieuse jeune femme.

Ensuite, c'est l'infinie déception : l'église San Michele de Murato, au détour d'un virage nous apparaît toute enveloppée d'un linceul bleu, une horreur, l'église romane dont la bichromie a enchanté toute la chrétienté et même plus !  a été en quelque sorte emballée par un Christo corse ! Adieu alliance du calcaire blanc de Saint Florent et de la serpentine verte du Bevinco ! 

Rageurs, nous reprenons la route vers Saint Florent où les vacanciers hantent les rues, qui à la recherche d'un tuba, qui à la recherche d'une serviette décorée avec titi et grosminet. 


Nous slalomons entre ces chicanes mobiles pour contempler la cathédrale Santa Maria Assunta, basilique romane à trois nefs du début du XIIe siècle. Récemment restaurée, nous admirons facade et modillons, colonnes et chapiteaux, surtout celui qui représente de sympathiques serpents, dignes de ceux d'une bande dessinée.

Saint Florent nous déçoit,  sauf sa basilique, aussi nous filons vers L'Île-Rousse. Il nous faut longer  le désert des Agriates si  vert en ce début de juin qu'il ne mérite plus son nom. la route est bonne et sans tarder, chez les Isolani   nous  choisissons de poser nos pénates au bel hôtel  Maria Stella . C'est  la cité Paolina qui vit naître le héros de l'Indépendance de la Corse
. L'essayer c'est l'adopter, nous y passerons trois nuits.

Le soir, nous faisons une petite marche de 500 m pour rejoindre la place Paoli, centre du petit port. Nous nous restaurons dans l'auberge à Pignata (la marmite)  ambiance jeune et très sympa... sourires et cordialité avenante font partie du repas et le surpasse en qualité ! 
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Vers Livourne, le temps s’améliore.

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Dimanche 5 juin, nous quittons Turin, qui nous a bien plu, avec ses rues perpendiculaires, ses sens interdits, ses travaux, mais surtout la beauté de ses artères, ces immeubles à arcades avec des étages de hauteur insoupçonnée sous nos latitudes, leur variété, leur cohérence et leur complémentarité. Notre déception : le temps, la pluie… 

Nous descendons vers le sud et au moment où commence la succession des tunnels et des ponts qui rythment notre autoroute, la pluie cesse, la température monte (de 15 à 30°C). Alors nous sommes plus gais pour traverser Gènes, malgré la cohue des immeubles qui percutent l’autoroute urbain, pour saluer La Spezzia et Lerici en pensant à notre ami Abramo, enfin pour passer près de Lucca et de Pise avant de trouver notre hôtel à Livourne. Il s’appelle Max Hotel Livorno, sans doute un clin d’œil à Max Jacob, si cher à notre cœur.

Près de Lucca nous nous souvenons de notre ancêtre Théodosio Viviani, né en 1831 à Pescalia au nord d’ici… C’est avec sa descendance que nous nous réunirons dans la montagne corse dimanche prochain…

Cet après-midi Livourne nous a déçus. Ville endormie ce dimanche, sauf la Viale Italia où tous les libournais semblent s’être réunis. D'un côté, de très belles résidences, de l'autre la plage surpeuplée et de part et d'autre de la chaussée, beaucoup plus de vespas que de voitures.


Retour chez Max, confortable et récent 4*, bien sous tous rapports sauf l'espace où il s'insère : une zone commerciale autour d'un Décathlon et pas mal d'autres commerces. Nous sommes à quatre kilomètres du port où nous prendrons le ferry demain à 8:15.


Soirée dans le restaurant de l'hôtel. Beaucoup de clients, une seule serveuse et sans doute un seul cuisinier, ce fut bon mais aussi languissant…
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samedi 4 juin 2011

Turin encore de l’eau, des musées et des églises…

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Samedi 4 juin, un coup d’oeil à la fenêtre nous indique qu’il pleut ! hélas, la pluie tombera, jusqu’au début de l’après-midi.

10 h 20, nous garons la voiture près de la place du Château (piazza del Castello), il pleut (je me répète, mais la pluie aussi !), les flaques sont parfois profondes ; c’est pourquoi nous apprécions les arcades qui bordent souvent les rues (il y aurait 24 km d’arcades à Turin). C’est ainsi qu’après avoir emprunté l’arcade qui longe le théâtre, nous nous retrouvons sous la galleria Subalpina, beau passage couvert où les boutiques semblent patinées par le temps.

Nous commençons nos visites par le musée égyptien, il comprend trois zones : la première, au premier étage, est un assemblage poussiéreux de milliers d’objets, prodigieusement encombré de visiteurs, souvent en groupes compacts. J’ai appris que cette partie des collections doit être rénovée : tant mieux ! même si le charme désuet du passé… Ensuite merveille ! nous parvenons au rez-de-chaussée, deux grandes galeries présentent de remarquables statues monumentales bien alignées que l’éclairage met en valeur en les plaçant sur un fond noir. Nous circulons au milieu des rois et des dieux. Enfin la troisième partie restitue le mobilier funéraire de la tombe retrouvée intacte, commandée par l’architecte Kha et de sa femme Merit.

Nous avons pris goût à la galleria Subalpina aussi nous y revenons pour faire une halte au café historique Baratti et Milano où nous commandons des cappuccini, excellents à déguster.

Nous partons vers la place de la Consolata où nous allons nous restaurer. Malheureusement après un joyeux départ sous un léger crachin, tout se gâte, l’intensité de la pluie va croissant, notre maigre parapluie rouge acheté la veille à un marchand ambulant noir, couvre très mal nos deux têtes. Enfin trempés et agacés, nous entrons dans le restaurant “il Bacaro Panevino”, petit bric-à-brac sympathique, niché dans d’anciennes cellules de prison...où nous nous ébrouons et consommons des cicchetti, puis une escalope milanaise. Passe-temps vite consommé ; une heure plus tard, secs et repus, nous traversons la place pour visiter la basilique de la Consolata, extrêmement surchargée dans laquelle prient des dévots pleins d’ardeur silencieuse. En sortant de l’édifice, nous découvrons sur le côté, un beau campanile lombard du XIe siècle : ses briques rouge sombre contrastent fortement avec l’éclat marmoréen de l’église de la Consolata. 

Nous repartons, sous le soleil, vers la piazza del Castello, au gré des petites rues charmantes. Nous parvenons au musée des Antiquités qui contrairement au musée égyptien n’attire pas les foules. Nous l’arpenterons seuls, rejoints bientôt par une famille française. Musée intéressant, aménagé avec un souci didactique évident, dans le rangement de millions de pièces… synthétisons : une première partie présente less trouvailles régionales de la Lombardie, de la préhistoire au Moyen-Âge. Une vitrine majeure, en face de l’entrée : le trésor de Magenta fait de pièces de cuirasse en argent, exhibe un magistral buste de l’empereur Lucius Verus ; une seconde partie regroupe des collections privées acquises par le musée : céramiques étrusques, vases grecs et cypriotes, statues et la sublime mosaïque romaine faisant revivre Orphée charmant les bêtes sauvages. 

Enfin notre ultime étape turinoise sera une longue pause dans l’église San Lorenzo : l’ancienne chapelle royale est un magnifique édifice sur plan octogonal datant de la fin du XVIIe siècle. Belle harmonie de marbres polychromes. Vertige étourdissant des voûtes, des autels, des corniches surchargés de statues traitées avec une grande finesse d’exécution.
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Turin, ses travaux, ses musées, sa pluie…

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Vendredi 3 juin, comme hier, nous prenons la voiture pour aller au centre ville. Ce n’est pas loin, nous trouvons une place sans trop de mal près des jardins qui longe le palazzo Reale (Giardini Reali) au nord-est.

Turin est une ville en travaux, Orléans à côté c’est de la roupie de sansonnet. Cela se dit : “Turin toujours en mouvement” : il y eut pour les jeux olympiques d’hiver de 2006, la rénovation du sud (le site industriel du Lingotto accueillit les installations sportives), maintenant ce sont les travaux sur la ligne de métro et la transformation du centre et du nord de la vile (nouvelle gare, centre culturel, rénovation des quartiers nord, etc.). Tout cela avant le chantier du siècle : le TGV Lyon-Turin. Dans ma jeunesse, à Paris il y avait le trou des Halles, ici il y en a plusieurs… 

Nous voulons visiter la galleria Sabauda, un musée de peintures anciennes souvent regroupées par collections. Cette galerie est située dans le même bâtiment que le musée égyptien. Devant celui-ci une file d’attente, s’est formée, comme hier. Nous questionnons le très imposant cerbère qui se tient à l’entrée du bâtiment, il nous incite à entrer directement (la queue concerne les futurs visiteur du museo Egizio) l’un des plus beau du monde, après le Caire ! De nombreuses classes d’élèves se signalent bruyamment dans le hall bondé à craquer.

Nous montons les trois étages, élégants mais très élevés. Découvertes intéressantes : belles peintures anciennes tant italienne que flamande (Van Eyck, Memling et même un Rembrand).
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Nous revenons sur la piazza Castello pour visiter les collections du palazzo Madama. Ce fut un ravissement car nous avons apprécié l’accumulation de chefs-d’œuvres : tableaux et sculptures souvent d’inspiration religieuse illustrant l’époque médiévale et la Renaissance. La cafétéria (dite véranda sud) nous offre un parfait refuge, confortable et brillamment éclairé par de larges baies dix-huitième aux vitres anciennes qui déforment la silhouette des monuments qui nous font face. Nous prenons en guise de déjeuner un chocolat chaud et crémeux avec un pain au… chocolat. Quel délice gourmand ! Repos, calme et volupté. 

L’après-midi, nous flânons un peu et décidons de rentrer à notre hôtel car le ciel se couvre : l’orage et la pluie nous menacent si bien que nous ne sortirons plus ; nous descendrons au restaurant de notre hôtel : le “Pacific Hotel Fortino”, un bel hôtel effectivement pacifique, aux tons bleus largement répandus dans les chambres, salons, salle à manger et couloirs qui ressemblent à des coursives de bateau… Il est situé strada del Fortino, non loin du centre, dans un quartier que l’on qualifierait en France de “difficile”. Mais rien à reprocher : quatre étoiles obligent, parking en sous-sol, décoration moderne et branchée, afflux de touristes.
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vendredi 3 juin 2011

À Turin, le jour de l'Ascension et de l'anniversaire de l'indépendance

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Jeudi 2 juin, jour de l’Ascension, c’est aussi celui de la fête nationale italienne. Pour faire bon poids, c’est le 150e anniversaire de l’indépendance de l’Italie. Turin est fortement imprégnée des couleurs rouge, blanche et verte du drapeau italien.

Bonne nouvelle, en soulevant le rideau de notre chambre, nous constatons que le sol est sec, notre moral est au beau fixe malgré la grisaille que le soleil transpercera souvent. La luminosité me sera parfois difficile à supporter sans lunettes de soleil.

Nous avons hésité à prendre la voiture : “l’apocalypse“ nous était promise en matière de circulation turinoise, mais nous sommes jour de fête et les rues sont quasi désertes, alors je décide de prendre le volant. Vers 10 h 30 nous circulons très aisément dans le centre ville et nous trouvons une place de stationnement au sud de la piazza Solferino. Promenade à pied… La ville est déserte. Aux abords de la Piazza San Carlo, une certaine animation prend corps. Une grande tribune est installée sur la place pour un spectacle ultérieur ; elle est décorée, enguirlandée pour le 150e anniversaire. La place se remplit peu à peu dans toute la zone touristique du centre ville. Nous arrivons au palazzo Calignano où se trouve le musée d’histoire du Risorgimento. C’est une curieuse bâtisse offrant une façade baroque dont le revers est de style purement classique et donne sur une belle cour pavée. 

En sortant, nous trébuchons sur une longue file d’attente devant l’entrée du musée Égyptien. Hésitants, nous décidons de le visiter le lendemain ainsi que le musée Sabauda situé dans le même bâtiment.

Nous parvenons à la piazza Castello. En son centre, s’étale le Palazzo Madama, palais à deux faces, l’une médiévale, l’autre classique. Nous y pénétrons. Nous suivons un spectacle audiovisuel plein d’animations et de musiques portant sur l’histoire de Turin depuis le néolithique jusqu’à nos jours. Tout cela en 20 minutes ! un peu raccourci ! Sur les escaliers grandioses du palais, s’est installée une chorale de jeunes enfants pleins d’ardeur : la fête commence ! 

Pause-café attablés à une terrasse face au palazzo ; mais la pluie nous chasse sous les arcades ombreuses si nombreuses à Turin faites pour protèger agréblement de la pluie et du soleil.

Après ce court repos, nous arrivons au Duomo, c’est la demeure du fameux Saint Suaire, appelé Sindone par les italiens, invisible sous son coffre blindé mis en espace et en valeur sous l’arcade d’une chapelle fastueuse. De grands écrans plats ressuscitent son histoire singulière. La cathédrale est un édifice spacieux et lumineux, qui retient l’intérêt par la beauté de ses chapelles latérales en particulier celle du poliptyque gothique dédié à St Crispin et St Crispinien d’un style fortement marqué par le flamboiement du gothique international. Des tableautins pleins de fraîcheur représentant la vie artisanale entourent la scène centrale et l’animent. 


Au sortir du Duomo, l’Antiquité s’impose : d’abord les ruines d’un théâtre romain, puis la porta Palatina flanquée de deux superbes copies de statues en bronze (César et AUguste). Courte balade au bord du Pô pour conclure la journée.
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En route pour Turin

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Mercredi 1er juin, jour où papa aurait eu 90 ans, nous partons pour la Corse. La cousinade, point d’orgue de ce voyage, aura lieu le dimanche de la Pentecôte, qui est bien tardive cette année : le 12 juin. 

Nous prenons le chemin des écoliers puisque au lieu d’aller en Corse directement, nous faisons un détour par Turin avant d’embarquer la Peugeot sur le ferry entre Livourne et Bastia, à l’aller comme au retour, l’aller sera lundi 6, à 8 heures 30. Par commodité, nous dormirons la veille à Livourne, port où nous avions retrouvé Camille et Jean, qui de Corse, nous avaient rejoints à Lerici. 

C’est à cette occasion que nous avions été, tous les quatre, à Pescaglia, au nord de Lucca chercher le certificat de baptème de Théodosio Viviani. Ce n’avait pas été sans mal : le curé, jeune et très enrobé, avait été difficile à joindre. Finalemnt il ouvrit ses dossiers et nous trouva le précieux document dont bientôt nous eûmes rapidement une photocopie. Marie-Hélène voulut donner au prêtre un billet, obole pour ses œuvres, il refusa de manière un peu abrupte, plutôt surprenante ! l’église n’a pas besoin d’argent.

Avant d’arriver à Livourne, nous allons passer quatre nuits à Turin, ancienne capitale du duché de Savoie, puis du royaume de Piémont, mais aussi première capitale du royaume d’Italie, moment bref, comme dirait Pépin.

Aujourd’hui la route (760 km) fut d’abord aisée, sous le soleil, puis avant Lyon, il se mit à pleuvoir et une pluie fine nous accompagna pendant le reste du chemin. Ce soir à Turin, il pleut toujours.
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dimanche 29 mai 2011

Les latinistes dans le Gâtinais gallo-romain

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Ce mercredi 25 mai 2011  s’est déroulée la 22e sortie des latinistes émérites et de leurs amis dans le Gâtinais gallo-romain (d’Aquis Segeste à Brivodurum)

Départ matinal (mais pas trop). Après nous être comptés (30 présents, parfait !) nous mettons le cap sur l’est. Arrêt à St Denis de l’Hôtel où nous manquons notre ami Philippe, sa sœur nous rejoindra en voiture, portant à trente et un le nombre des participants à
cette belle journée.

Dans notre pimpant car Dunois, la présentation de la journée par le Magister n’a pas plu au magnétophone qui s’est refusé à l’enregistrer…

Un peu plus loin, cet étrange appareil s’est mis à fonctionner au moment où notre guide André nous entretenait de la levée de César et de la table de Peutinger 

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Note : les enregistrements audio ont été réalisés dans le car en mouvement, ainsi vous pouvez avantageusement bénéficier des bruits du moteur et même de quelques autres…
Pour écouter les enregistrement cliquez sur le lien "audio…", pour les sauvegarder sur votre ordinateur, faites un clic droit, puis "enregistrer sous…)

Vers dix heures, nous parvenons à Aquis Segeste,
site archéologique situé sur l'actuel territoire de la commune de Sceaux-du-Gâtinais où M. Alain Gouyon nous attend. Il nous présentera ce lieu de culte, aménagé autour d'une source sacrée.

Après avoir contourné Montargis, nous parvenons à l’église de Cortrat pour voir son tympan mérovigien et éventuellement
essayer de le déchiffrer, mais de nombreuses tentatives ont déjà eu lieu… Il a aussi été question des deux cimetières de Cortrat.

Bref arrêt aux arènes de Chenevière à Montbouy.



Notre estomac étant proche de nos talons, un repas de fort bonne qualité nous est servi au restaurant Le Coligny à Châtillon-Coligny (tourte aux épinard et au fromage de chèvre, suprême de volailles, tarte aux pommes agrémentée d’une boule de glace, ensemble accompagné de vins du giennois). Enfin, à la fin du repas l’allocation tant attendue de notre guide André Lingois, nous ravit.


Promenade digestive au musée de Châtillon-Coligny
où la visite a été commentée par Mme Chapuis, présidente de l’Association des Amis du Musée et "conservatrice" bénévole. Celui-ci est composé de trois sections : le patrimoine archéologique de la région, le protestantisme à travers les Coligny et les Montmorency et la salle des Becquerel, physiciens locaux de renommé internationale puisque le prix Nobel de physique fut décerné à l’un d’eux.

L’étape suivante nous conduit au château de Pont-Chevron à Ouzouer-sur-Trézée. Ce fut l’occasion de découvrir deux mosaïques gallo-romaines du IIe siècle. Nous fîmes aussi quelques pas dans le jardin à la française.


Enfin notre magister nous fit la lecture d’un texte de Colette évoquant son éducation dans l’art de goûter les vins, excellent prologue à l’écoute du vigneron de la ferme de Rivotte à Briare qui nous parla des vins du giennois avant que nous ne les dégustions.


20 heures, retour à Orléans après cette promenade joyeuse et enrichissante.
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jeudi 26 mai 2011

Exposition Richelieu à Tours

Lundi 23 mai. Nous enpruntons la vallée des Rois pour aller à Tours. Arrêt à à la Basilique Notre-Dame à Cléry-Saint André, puis nous traversons le domaine de Chambord. Enfin arrivée un peu tardive au restaurant "La Cave" à Montlouis.
Au début de l'après-midi, nous arrivons au musée des Beaux-Arts de Tours pour voir l'exposition Richelieu, nous avons déjà vu celle d'Orléans.  Nous ne verrons pas la troisième partie de l'exposition à Richelieu puisqu'elle est fermée ce lundi.

Saint Priest-Taurion

Jeudi 19 mai : promenade au confluent de la Vienne et du Taurion, dans la cité de Saint Priest-Taurion

Viaduc de Rocherolles

Mercredi 18 mai : Balade vers le Viaduc de Rocherolles

mercredi 25 mai 2011

Solignac

Mardi 17 mai : retour à Lailloux. Cette matinée sera consacrée à Solignac, surtout à son abbatiale

mercredi 11 mai 2011

Eymoutiers et Rebeyrolle

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Nous arrivons à Eymoutiers vers 13 heures, la faim se faisant sentir, immédiatement nous recherchons un restaurant. Cette petite ville de 2 000 habitants somnole aimablement en ce lundi de Pâques, les Pelauds sont rares. Nous finissons par trouver un restaurant, verdict : une heure d'attente… appels téléphoniques, enfin le Moulin de l'enfant - restaurant sur l'eau nous accueille, il reste quelques places. Nos amis nous invitent, nous dégustons tous les quatre bon repas dans une salle avec vue sur la Vienne…

Nous allons maintenant faire un point en matière de gentilé ou d’ethnonyme, c'est-à-dire de nom des habitants d’un lieu. En effet ce matin nous avons appris que les habitants de Saint Léonard de Noblat étaient appelé les Miaulétous, ici, à Eymoutiers la population est composée de Pelauds, c'est un vrai festival… les habitués du jeu des mille € doivent être aux anges.

Si sommes ici c'est pour voir l'Espace Rebeyrolle, alors nous y allons.



Saint Léonard de Noblat

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En ce lundi de Pâques nous allons visiter Saint Léonard de Noblat et Eymoutier avec Marie-Hélène et Pierre. Contact, vroom vroom, c’est parti. Première escale devant le Pont du Dognon et aussi (pour la photo de 2008 avec l'ancien pont sous le nouveau),  matin calme, lieu serein au milieu des bois, rafraîchissante perspective, je prend quelques clichés.



Nous remarquons le clocher de la collégiale, sorte de fusée Apollo sur sa lampe de lancement, quelques kilomètres avant d’entrer dans la petite cité des Miaulétous et des Miaulétounes puisque tel est le nom des habitants de Saint Léonard de Noblat. Je ne résiste pas à emprunter une phrase sur Wikipédia : “Ce nom vient du « miaulement » des choucas des tours, ces petites corneilles qui vivent en colonie dans le clocher de la collégiale Saint-Léonard, inscrite avec les Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle, sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.

Nous nous imprégnons de cet archétype du cocher “limousin” : son plan passe du carré à l’octogone par le truchement de gâbles. C'est un édifice d’une remarquable élégance.

Arrêt au parking de l’Office du tourisme, bonjour au monumental taureau (plus de 10 tonnes) sculpté par Iradj Emani, le dresseur de pierres et en route vers le centre-ville… Des balustrades barrent les rues, on tourne un film à St Léonard, admirable décor de cinéma, il s’agit d’un épisode de la série “Un village français”. Les rues, les belles maisons, les échauguettes, les places nous charment. Après avoir dépassé la maison de l’enfant du pays, le physicien Louis Joseph Gay-Lussac, nous parvenons à la collégiale, dans un premier temps nous saluons la Maison de la Presse - Serge Gainsbourg, d’où nous avons une vue sur le chevet de l’église de l’ermite Léonard.

À l’intérieur, se trouve le tombeau de Saint Léonard, surmonté de sa chaîne de prisonnier avec collier et entraves, appelé localement "verrou". Traditionnellement, l'intercession de Saint Léonard permet la libération de prisonniers et les femmes qui désirent se marier et procréer viennent toucher ce verrou. Un large déambulatoire rappelle que nous sommes dans une église de pèlerinage.



En sortant nous croisons Robin Renucci : Marie-Hélène le félicite pour sa carrière d'acteur qu'elle apprécie particulièrement, j'immortalise la scène. Nous nous cassons le nez à l'entrée de l'exposition "Histoire d'une ville", l'espace Denis Dussoubs est devenu le vestiaire des artistes.


En compensation le héros de Saint Léonard, celui qui fait de l'ombre au saint patron de la ville : Raymond Poulidor apparaît, 75 ans, en grande forme, tous ceux qui le battaient d'un pneu sont aujourd'hui au cimetière, bravo Raymond…



Voir un petit diaporama de cette matinée…



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samedi 30 avril 2011

Les Monts d'Ambazac

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Dimanche de Pâques, à l’heure de l’apéritif, arrivée de Marie-Hélène et de Pierre. Nous honorons l’agneau pascal, puis nous décidons de faire un tour dans nos monts d’Ambazac…

Après avoir traversé Saint Léger la Montagne, nous trouvons Grandmont, pour une fois embouteillé de véhicules. Une horde (tout de même assez restreinte) armée de cartes semble à la recherche de… quelque chose, sans doute un de ces rallyes dominicaux qui permettent aux jeunes gens de bonnes familles de ne pas s’encanailler avec le bas peuple…

L’émouvante petite chapelle, et la  petite exposition, nous rappellent la splendeur perdue de l’ordre de Grandmont, que le perfide Loménie de Bienne détruisit avant la Révolution. Nous avons encore en tête les ruelles, le vallonnement et les solides maisons empierrées de Grandmont, lorsque quelques kilomètres plus loin nous parvenons à Saint Sylvestre, calme cité. Le buste reliquaire de Saint Étienne de Muret, fondateur de l’ordre grandmontain est revenu dans l’église paroissiale après un long séjour, l’an passé, au musée de Cluny. Nous saluons la statue de Sainte Marguerite, un beau Saint Michel et la Piéta malheureusement masquée par une grille qui semble échappée de la centrale de Clairvaux.

Plus bas encore, Ambazac est tout autant désert ce dimanche. L’église romane Saint Antoine est bien fleurie (c’est Pâques !), nous allons voir la chasse reliquaire de saint Étienne, précieux  reste, comme son chef vu à Saint Sylvestre, du trésor de l’ordre…

Nous traversons La Jonchère-Saint-Maurice en nous remémorant le collège du curé Chassaing où Denis Dussoubs s’initia à la rhétorique, jusqu’au scandale qui… (voir l'article de Wikipédia). 

Arrêt suivant sur la place de l’église de Jabreilles-les-Bornes, village escarpé, un escalier champêtre nous conduit au-dessus de l’église. Deux fontaines, dites gauloises, nous laissent admirer la transparence de l’eau qui s’écoule. Sous le porche de l’église : une stèle gallo-romaine dite d’Épona. À l’intérieur un grand autel de facture naïve nous salue, l’église est moussue et humide. Des lithophanies ont remplacées les vitraux, ce sont de plaques de porcelaine, non émaillées finement gravées qui diffusent la lumière.

Pour finir : Saint-Goussaud, dans l’église une statue de Saint-Goussaud et son bœuf porc-épic, en effet, à sa droite un petit bœuf est criblé d’épingles à têtes arondies multicolores. En effet, selon la légende, les jeunes filles qui le piquent ainsi se marient dans l ‘année. À quelques centaines de mètres de l ‘église, nous admirons la lanterne des morts du XIIIe siècle.

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jeudi 28 avril 2011

Les monts de Blond

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Nouvelle balade limousine, dans les monts de Blond situés à une cinquantaine de kilomètres de Lailloux, à l’Est de la nationale 20.

[Cliquer sur les photos pour voir les diaporamas]
 
Départ matinal vers 9 heures, faux départ en fait puisque nous devons retourner à la maison chercher l’appareil photo oublié. Notre parcours nous permet de voir les glycines et les lilas bleuir les verts pâturages limousins. 

Un peu après dix heures, nous sommes à pied d’œuvre, à Cieux, bourgade nullement céleste sise au sud du massif. Elle somnole auprès de son lac,  vrai paradis des pécheurs. Nous faisons le tour de l’église. Devant l’édifice, la statue qui orne le monument aux morts retient notre attention : elle représente  une très jeune fille encapuchonnée d’une longue mante de deuil qui souligne pudiquement la muette  douleur face au désastre. Beaucoup moins véhémente que le garçon de Gentioux (« Maudite soit la guerre ! »), sa dignité est loin des cocoricos belliqueux du gallinacé national qui ont partout poussé après la grande Guerre.


 

En route, les mégalithes et les chaos granitiques nous attendent. Après quelques tours de roues hors de l’asphalte et un bout de chemin à pieds, nous saluons le menhir du Pic, plus de cinq mètres de haut, brisé au premier tiers, 




Ensuite, nous entourons la pierre à cupules d’Arsac, nous repérons les cupules (des petits creux de la taille d'une pièce de 2 €, dont l'usage n'est pas connu), mais les croix annoncées sur notre guide restent introuvables. Ce menhir mesure plus de trois mètres de haut.

 






Puis notre quête nous conduit au dolmen de Rouffignac, une table (2,5 x 2,3 m) portée par seulement trois pieds, l’ensemble culmine à 1,5 m de haut. 



Enfin nous nous hissons au plus près du plus impressionnant des menhirs locaux, le plus grand du département, celui de Ceinturat (cinq mètres de haut, solidement arrimé puisque puisqu’en plus, il s’enfonce de plus de deux mètres dans le sol). En garant la 407, j’accroche la plaque minéralogique dans le chemin (fort peu carrossable), maintenant elle pendouille lamentablement, l’un des deux rivets a cédé. Je rafistole avec le câble d’une baladeuse trouvé dans le coffre de la voiture. 


Nous reprenons notre rallye : cap sur la pierre à sacrifices. J’évite dorénavant d’emprunter les chemins de terre, nous remarquons bientôt au milieu d’un pré fermé, une pierre, est-ce la bonne, celle « à sacrifices » ? Nous en doutons… La faim commençant à nous tenailler, nous ne cherchons pas plus avant.

Pour déjeuner nous avons retenu au Relais à Mortemart, nous prenons la direction de cette petite cité. Un dernier arrêt avant ravitaillement : Montrol-Sénard, charmant petit bourg avec en son centre un vaste lavoir (baignade interdite !) qui fleure bon les anciens temps, d’autres lieus de mémoire rurale peuvent être visités (école, four, saboterie, etc.) dans le cadre d’une initiative locale intitulée « nostalgie rurale ». 

Mortemart est une petite commune (130 habitants) classée parmi les « plus beaux villages de France ». Nous traversons la Halle du XVIIe siècle, solidement plantée sur ses douze piliers en bois, pour atteindre le Relais (de Mortemart). Belle salle spacieuse, très bon repas (foie gras poilé, pièce de bœuf ou bar au fenouil, fromage et tarte aux pommes locales ou Melba opulente), nous reviendrons… Nous faisons le tour du château, merveilleux moment d’harmonie bucolique… dans les douves deux cygnes, l’un blanc, l’autre noir font des volutes avec leurs cous serpentins. Les ruines enlierrées nous charment. Puis nos pas et nos regards parcourent les restes, souvent bien conservés, des trois couvents édifiés par le cardinal Gauvain au XIVe siècle. L’église paroissiale, ancienne chapelle du couvent des augustins offre à nos yeux le régal de ses stalles du XVe égayées de malicieuses statuettes. Nous admirons aussi le beau retable et la statue d’une curieuse vierge du XVe. Un aimable garagiste local permet à ma plaque minéralogique, grâce à un rivet bienvenu, de retrouver horizontalité et stabilité, je lui glisse une pièce malgré son intention de ne rien me demander, nous pouvons poursuivre notre escapade touristique…
 

Nous arrivons dans la petite ville qui a donné son nom au massif : Blond, à l’époque gauloise elle s’appelait Blatomago (marché au blé). Sur la place centrale une remarquable église fortifiée nous attend : son clocher est un donjon flanqué de deux tours. 

 

Nous parvenons ensuite aux rochers de Puychaud, chaos granitique marquant la frontière entre la langue d’Oc et la langue d’Oil, sur l’un des placides monstres arrondis est fixée une plaque, en occitan, elle rend hommage à Frédéric Mistral (1830-1914). Nous retrouvons ici l’ambiance des pays de granit : le Huelgoat en Bretagne ou le Sinobre dans le Tarn.
 
Nous traversons Vaulry avant de retourner à Lailloux sous le chaud soleil limousin. Toujours pas d’eau malgré la demande des paysans dont la terre soufre. D’après MétéoFrance, ce sera pour le prochain week-end, nous ferons avec. Délicieuse journée, merveilleuse découverte de ces monts de granit, d’arbres fleuris, d’étangs et de légendes…


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