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Départ peu fringant. Nous sommes à l’avant dernier jour de notre périple et nos pas ont perdu de leur élasticité. Face aux appartements de Sissi, dans la Hofburg, nous allons visiter l’École d’équitation espagnole.
C’est un centre équestre qui dresse des étalons lipizzans (de Lipizza, près de Trieste) dont les évolutions se déroulent dans le manège d'hiver (Winterreitschule).
Cet établissement est l’une des principales attractions touristiques de la capitale autrichienne, la queue des futurs spectateurs qui s’allonge en est la preuve. Un quart d’heure plus tard, nous pénétrons dans le manège : sept chevaux exécutent différentes figures isolément. Nous essayons de trouver une place, sans succès. Nous montons au premier étage. Enfin (mal) assis nous suivons les évolutions des couples centaures avec un certain intérêt mais nous nous lassons assez rapidement par manque de visibilité ; de plus les photos étant interdites, je suis rabroué par un cerbère, assez peu terrorisant, il faut le reconnaître.
Pour plus de précisions, je vous renvoie à l’article de Wikipédia qui me semble très instructif (instruction que j’aurai beaucoup de mal à mémoriser) et à une vidéo tournée avec mon iPhone :
Une présentation de l’École d’équitation espagnole (au format pdf, imprimable).
Nous continuons par la Neue Burg situé trois cents mètres plus loin. Ce nouveau palais a été achevé en 1914. Cinq ans plus tard, la dynastie des Halsbourg quittait le pouvoir.
C’est de son balcon (aujourd’hui en rénovation) qu’Hitler prononça l’Anschluss de l’Autriche. Le lendemain il fut acclamé par 250 000 autrichiens…
Dans le Neue Burg, nous visitons trois musées imbriqués les uns dans les autres :
- Le musée d’Ephèse, nous permet d’admirer le « monument aux Parthes », relief le plus important de l’époque romaine en Asie mineure, et l’athlète d’Éphèse (copie romaine en bronze).
Dans l'après-midi nous nous rendrons au Belvédère, peu éloigné de notre hôtel. C’est le prince Eugène de Savoie (1663 - 1736), brillant général et grand amateur d’art, qui commanda à Johann Lukas von Hildebrandt le palais-jardin du Belvédère pour en faire sa résidence d’été, aux portes de la ville.
Il est composé de deux châteaux (le Belvédère inférieur et le Belvédère supérieur). Ce sont deux véritables réussites en matière d’architecture baroque.
Entre les deux châteaux s’étend un impressionnant jardin d’apparat en pente qui malheureusement est encore à l’état hivernal : seuls les bourgeons habillent les arbres, les fleurs sont rares, les bassins et les cascades ne sont pas alimentés en eau.
Nous nous contenterons de visiter le Belvédère supérieur qui présente une splendide façade ornée de multiples sculptures et décorations. À l'intérieur de l'édifice, se trouve une grande galerie de peintures autrichiennes des XIXe et XXe siècles.
Année Klimt oblige, une exposition est organisée sur le chef de file de la Sécession de Vienne avec, entre autres, deux fameux tableaux (appartenant au Belvédère) : Le Baiser (1907-08), huile sur toile recouverte de feuilles d'or, son plus célèbre tableau et Judith et Holopherne (1901), huile sur toile.
Notre dernier soir à Vienne, nous ramène au Café central, bel espace, élégant où nous avons nos habitudes (depuis hier). Il est situé dans le palais Ferstel. Ce soir nous y dînons, au son du piano-bar : foie de veau, purée, oignons (Geröstete Kalbsleber mit erdäpfelpüree, äpfeln und röstzwiebel) pour Marie-Hélène et escalope viennoise (Wiener Schnitzel) pour moi, ce fut extra… et complété par des pâtisseries, glace à la vanille pour MH et du chocolat (Mohr im hemd mit schlagobers) pour moi (miam-miam !).
Demain soir nous serons à Paris…
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