vendredi 15 octobre 2010

SICILE'2010-J7-mercredi 13 octobre — SYRACUSE (2)

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Nuit de douleur. Au réveil, je décide d’appeler "Europ Assistance" car je veux connaître la marche à suivre pour être soigné ou rapatrié ? Il faut aller à l’hôpital. Et puis… miracolo ! lorsque je descends prendre le  petit déjeuner, je m'aperçois que j'ai moins mal. Je renonce alors aux services de  l’hôpital, croyant à une foulure sans gravité.

Le matin, Marie-Hélène fait grise mine : son amie Françoise vient de mourir elle ne pourra assister à son enterrement) et son Claude est en mauvais état. Pour se détendre et réfléchir, elle marche en Ortigie : la promenade du front de mer offre un magnifique spectacle ; tout est calme ; la mer roule ses vagues dans un bruit apaisant. À son retour, je décide de quitter l'hôtel. Alors, tous les deux à pedibus, nous avançons cahin-caha vers le temple d’Apollon situé au loin, à l’autre bout de l’île. Je traîne ma jambe qui se révolte mais je marche. Ce qu'il reste du temple nous parle peu ; rien à voir avec les édifices antiques récemment visités. Notre humeur est morose, je souffre et je râle après tout, mettant la patience de mon épouse à rude épreuve ! Mais elles est stoïque ! nous mettons un temps fou à trouver un bus qui finit par nous ramener à l'hôtel.

Après-midi  de lecture et d'écriture dans la chambre. Le soir, impossible pour moi de marcher jusqu'au Dom Camillo, restaurant  du centre-ville où nous avions projeté de dîner. Nous commençons une marche éprouvante et sur la place du Duomo, nous remarquons un restaurant qui nous semble “classy” :  le voir c’est l’adopter “revenez à huit heures…” : pause-apéro à la terrasse face au Duomo (lieu de toutes les… chutes), descente dans une cave (pardon une écurie) du XIVe siècle à l'esthétique chicisssime, modernité voulue qui nous plonge dans une atmosphère spectrale où les noirs répondent aux blancs dans un éclairage diffus ! Festin au tombeau ! Nous ne trouvons rien à redire.  


Le menu "Archimède fish" composé de 5 plats pour 50 € est excellent malgré quelques fautes de goût : le deuxième plat de pâtes ressemble trop au premier  en moins réussi quant au dessert à la ricotta, il n’est pas à notre goût. Mais nous faisons honneur au superbe octopus, aux pâtes mêlées de fruits de mer et quels poissons ! parfaitement cuits et finement relevés d’une sauce un peu caramélisée, un délice !

Retour "bringueba lent" à l’hôtel ! Le pire est à venir ! 

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