vendredi 15 octobre 2010

SICILE'2010-J6-mardi 12 octobre — SYRACUSE





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Après un copieux et tardif petit déjeuner dont la diversité se veut à la hauteur du nombre d’étoiles détenu par l’établissement, je pars seul, faire un premier petit tour d’Ortigie. 

Sainte Lucie, église baroquissime m’accueille avec en prime, un tableau peu connu du Caravage : “La mise en  terre de Sainte Lucie", clair obscur pour l'ambiance  et forte musculature masculine qui s'impose en premier plan. Pendant ce temps,  mon “autorité supérieure“, écrit des cartes postales, benoîtement installée dans la " chambre avec vue"  ! 

Puis, je m’introduis dans le Duomo, temple d’Athéna transformé en Cathédrale [style baroco-dorien (sic)]. Son imposante masse ne peut qu’impressionner. Est-ce pour cette raison qu’en sortant, je loupe la dernière marche des degrés du parvis ? patatras : je me “ramasse” et me relève avec une forte douleur au pied gauche due à la vilaine torsion qu’il vient de subir. Deux heures plus tard, je suis allongé, mon pied dans un sac rempli de glace aimablement fourni par l’hôtel ; j’attends l’heure de l’ouverture de la pharmacie (à 16 heures, l'on me conseillera sans doute du Nifluril, comme quand je jouais au football…) me voilà sans grand espoir de pouvoir marcher, à mon aise, dans les jours à venir. 

L’après-midi est mou, mon pied douloureux ; après 16 heures, aidé par mon épouse, je me lève et me traîne jusqu’à la pharmacie. Constat de la pharmacienne :  pas de fracture puisque les orteils bougent, pommade et bandage de rigueur. J’attends au café du Duomo pendant que Marie-Hélène le  visite et s’intéresse au tableau du Caravage “Seppelimento di Lucia“. L’on ne peut qu’apprécier le fond de musique baroque qui ajoute à l’émotion ressentie devant l’un des premiers tableaux de Michelangelo Merisi dit il “Carvaggio". ( l'un des premiers faits en Sicile après une carrière déjà rich et mouvementée) .Pénible retour à L’hôtel tout proche où mon infirmière personnelle me délivre les premiers soins.

Le soir, nous dînons dans la gargotte la plus proche, face à la mer (invisible, car le soleil s'éteint vers 18 h 30). Nous regrettons amèrement la Locanda Mastrarua de la veille. Moral en berne, nous commençons à parler de rapatriement sanitaire… en souhaitant que la  nuit soit réconfortante et que Santa Lucia me redonne le pied gaillard ! 

Les miracles existent ! 
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1 commentaire:

  1. santa lucia est la sainte patronne de Naples, elle est à l'origine d'une merveilleuse chanson qui a été reprise en langue corse sous le nom d'Ajacciu bellu, écrite par un marignanais:maistrale de son vrai nom dominique antoine versini et qui a été lepremier tube de tino rossi

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