vendredi 23 mars 2012

22/3 - Vienne : voyage - Karlsplatz

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Ce jeudi matin, nous partons pour l’Autriche. Destination : Vienne, capitale prestigieuse, véritable “creuset ethnique“ comme l’indique le guide touristique. Lever à une heure inhabituelle : 4 heures, c’est bien tôt pour de paisibles retraités ! Une heure plus tard, la Clio vrombit pressée de sortir d’Orléans et de gagner l’autoroute. Nous contournons Paris par l’Est, à 7:20 nous entrons, grâce à un code, dans le Parking AB, payé la veille sur Internet. Longue balade de hall en hall, enregistrement, passage au portique, où pour une fois mes bretelles ne déclenchent pas d’alarme, en revanche Marie-Hélène doit ôter ses bottines. Pourquoi ? nous n’approfondissons pas…

Vol sans histoire, comme on dit. Un taxi nous attend et nous dépose, 20 minutes plus tard, à l’hôtel Kaiserhof (Best Western) situé dans le quartier du Belvedere. Nous nous présentons à l’accueil, une dame francophone nous renseigne, un peu plus tard un “septante” s’égare dans la conversation, nous l’appellerons désormais entre nous “la belge”. Quel plaisir tout de même d’entendre notre langue si parfaitement parlée dans cet environnement germanique… qui nous est étranger. 

La chambre plaît à mon épouse. Je me connecte au Wifi de l’hôtel, ça marche ! 

Un premier tour du quartier qui semble celui des ambassades : j’en repère au moins cinq… Je parcours la Karlsplatz, à 300 m de l’hôtel, à l’Est une grande bâtisse très originale : la Karlskirche, une église baroque (la plus belle de Vienne d’après mon guide) à vaste coupole flanquée de deux colonnes “trajanes”, narrant la constance et le courage de Charles Borromée (sanctifié au XVIe siècle pour avoir soigné les lépreux avec un dévouement exemplaire). 
Il s’agit donc d’un édifice d’inspiration antique tout comme le portique qui les sépare semble inspiré du Panthéon romain. Elle a, me semble-t-il, un côté stambuliote et même, de face, elle m’a fait penser au Taj Mahal, vu sous un certain angle et avec le recul… Bon je pense peut-être trop… Ah j’oubliais de signaler les deux pavillons sur les côtés avec leur toit de style pagode…

Quand nous pénétrons dans l’édifice, surprise de taille non pas tant à cause du prix du billet : 6 € par personne, ce qui n'est pas donné, mais à cause du monstrueux ascenseur planté quasiment au milieu de la nef “ baroquissime“. Nous pouvons accéder à la coupole avec ce treuil : un échafaudage métallique dans la nef de l’église… nous apprendrons plus tard (prospectus) qu’il s’agit en fait d’une opération pour recueillir des fonds afin de rénover les fresques grandioses, impressionnantes à défaut d’être vraiment belles : elles sont peintes par l’artiste Michael Rottmayr, alors nous excusons cet affreux ascenseur qui enlaidit l’église, temporairement et, disons-le, pour la bonne cause. Coup de pied de l'âne : le fameux panorama de la lanterne de la coupole est fortement occulté par un grillage très serré.

Repas du soir au Bell’amore (Rilkeplatz 5 à Wien), restaurant italien, dont nous avons remarqué la qualité, pour un prix raisonnable…
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1 commentaire:

  1. Dans une promenade nocturne en suivant le Danube, vous trouverez sans doute le fameux pont Mirabeau, évoqué par Apollinaire dans son poème "Vienne, la nuit…"
    JN

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