samedi 4 juin 2011

Turin, ses travaux, ses musées, sa pluie…

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Vendredi 3 juin, comme hier, nous prenons la voiture pour aller au centre ville. Ce n’est pas loin, nous trouvons une place sans trop de mal près des jardins qui longe le palazzo Reale (Giardini Reali) au nord-est.

Turin est une ville en travaux, Orléans à côté c’est de la roupie de sansonnet. Cela se dit : “Turin toujours en mouvement” : il y eut pour les jeux olympiques d’hiver de 2006, la rénovation du sud (le site industriel du Lingotto accueillit les installations sportives), maintenant ce sont les travaux sur la ligne de métro et la transformation du centre et du nord de la vile (nouvelle gare, centre culturel, rénovation des quartiers nord, etc.). Tout cela avant le chantier du siècle : le TGV Lyon-Turin. Dans ma jeunesse, à Paris il y avait le trou des Halles, ici il y en a plusieurs… 

Nous voulons visiter la galleria Sabauda, un musée de peintures anciennes souvent regroupées par collections. Cette galerie est située dans le même bâtiment que le musée égyptien. Devant celui-ci une file d’attente, s’est formée, comme hier. Nous questionnons le très imposant cerbère qui se tient à l’entrée du bâtiment, il nous incite à entrer directement (la queue concerne les futurs visiteur du museo Egizio) l’un des plus beau du monde, après le Caire ! De nombreuses classes d’élèves se signalent bruyamment dans le hall bondé à craquer.

Nous montons les trois étages, élégants mais très élevés. Découvertes intéressantes : belles peintures anciennes tant italienne que flamande (Van Eyck, Memling et même un Rembrand).
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Nous revenons sur la piazza Castello pour visiter les collections du palazzo Madama. Ce fut un ravissement car nous avons apprécié l’accumulation de chefs-d’œuvres : tableaux et sculptures souvent d’inspiration religieuse illustrant l’époque médiévale et la Renaissance. La cafétéria (dite véranda sud) nous offre un parfait refuge, confortable et brillamment éclairé par de larges baies dix-huitième aux vitres anciennes qui déforment la silhouette des monuments qui nous font face. Nous prenons en guise de déjeuner un chocolat chaud et crémeux avec un pain au… chocolat. Quel délice gourmand ! Repos, calme et volupté. 

L’après-midi, nous flânons un peu et décidons de rentrer à notre hôtel car le ciel se couvre : l’orage et la pluie nous menacent si bien que nous ne sortirons plus ; nous descendrons au restaurant de notre hôtel : le “Pacific Hotel Fortino”, un bel hôtel effectivement pacifique, aux tons bleus largement répandus dans les chambres, salons, salle à manger et couloirs qui ressemblent à des coursives de bateau… Il est situé strada del Fortino, non loin du centre, dans un quartier que l’on qualifierait en France de “difficile”. Mais rien à reprocher : quatre étoiles obligent, parking en sous-sol, décoration moderne et branchée, afflux de touristes.
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