vendredi 3 juin 2011

À Turin, le jour de l'Ascension et de l'anniversaire de l'indépendance

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Jeudi 2 juin, jour de l’Ascension, c’est aussi celui de la fête nationale italienne. Pour faire bon poids, c’est le 150e anniversaire de l’indépendance de l’Italie. Turin est fortement imprégnée des couleurs rouge, blanche et verte du drapeau italien.

Bonne nouvelle, en soulevant le rideau de notre chambre, nous constatons que le sol est sec, notre moral est au beau fixe malgré la grisaille que le soleil transpercera souvent. La luminosité me sera parfois difficile à supporter sans lunettes de soleil.

Nous avons hésité à prendre la voiture : “l’apocalypse“ nous était promise en matière de circulation turinoise, mais nous sommes jour de fête et les rues sont quasi désertes, alors je décide de prendre le volant. Vers 10 h 30 nous circulons très aisément dans le centre ville et nous trouvons une place de stationnement au sud de la piazza Solferino. Promenade à pied… La ville est déserte. Aux abords de la Piazza San Carlo, une certaine animation prend corps. Une grande tribune est installée sur la place pour un spectacle ultérieur ; elle est décorée, enguirlandée pour le 150e anniversaire. La place se remplit peu à peu dans toute la zone touristique du centre ville. Nous arrivons au palazzo Calignano où se trouve le musée d’histoire du Risorgimento. C’est une curieuse bâtisse offrant une façade baroque dont le revers est de style purement classique et donne sur une belle cour pavée. 

En sortant, nous trébuchons sur une longue file d’attente devant l’entrée du musée Égyptien. Hésitants, nous décidons de le visiter le lendemain ainsi que le musée Sabauda situé dans le même bâtiment.

Nous parvenons à la piazza Castello. En son centre, s’étale le Palazzo Madama, palais à deux faces, l’une médiévale, l’autre classique. Nous y pénétrons. Nous suivons un spectacle audiovisuel plein d’animations et de musiques portant sur l’histoire de Turin depuis le néolithique jusqu’à nos jours. Tout cela en 20 minutes ! un peu raccourci ! Sur les escaliers grandioses du palais, s’est installée une chorale de jeunes enfants pleins d’ardeur : la fête commence ! 

Pause-café attablés à une terrasse face au palazzo ; mais la pluie nous chasse sous les arcades ombreuses si nombreuses à Turin faites pour protèger agréblement de la pluie et du soleil.

Après ce court repos, nous arrivons au Duomo, c’est la demeure du fameux Saint Suaire, appelé Sindone par les italiens, invisible sous son coffre blindé mis en espace et en valeur sous l’arcade d’une chapelle fastueuse. De grands écrans plats ressuscitent son histoire singulière. La cathédrale est un édifice spacieux et lumineux, qui retient l’intérêt par la beauté de ses chapelles latérales en particulier celle du poliptyque gothique dédié à St Crispin et St Crispinien d’un style fortement marqué par le flamboiement du gothique international. Des tableautins pleins de fraîcheur représentant la vie artisanale entourent la scène centrale et l’animent. 


Au sortir du Duomo, l’Antiquité s’impose : d’abord les ruines d’un théâtre romain, puis la porta Palatina flanquée de deux superbes copies de statues en bronze (César et AUguste). Courte balade au bord du Pô pour conclure la journée.
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