dimanche 29 mai 2011

Les latinistes dans le Gâtinais gallo-romain

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Ce mercredi 25 mai 2011  s’est déroulée la 22e sortie des latinistes émérites et de leurs amis dans le Gâtinais gallo-romain (d’Aquis Segeste à Brivodurum)

Départ matinal (mais pas trop). Après nous être comptés (30 présents, parfait !) nous mettons le cap sur l’est. Arrêt à St Denis de l’Hôtel où nous manquons notre ami Philippe, sa sœur nous rejoindra en voiture, portant à trente et un le nombre des participants à
cette belle journée.

Dans notre pimpant car Dunois, la présentation de la journée par le Magister n’a pas plu au magnétophone qui s’est refusé à l’enregistrer…

Un peu plus loin, cet étrange appareil s’est mis à fonctionner au moment où notre guide André nous entretenait de la levée de César et de la table de Peutinger 

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Note : les enregistrements audio ont été réalisés dans le car en mouvement, ainsi vous pouvez avantageusement bénéficier des bruits du moteur et même de quelques autres…
Pour écouter les enregistrement cliquez sur le lien "audio…", pour les sauvegarder sur votre ordinateur, faites un clic droit, puis "enregistrer sous…)

Vers dix heures, nous parvenons à Aquis Segeste,
site archéologique situé sur l'actuel territoire de la commune de Sceaux-du-Gâtinais où M. Alain Gouyon nous attend. Il nous présentera ce lieu de culte, aménagé autour d'une source sacrée.

Après avoir contourné Montargis, nous parvenons à l’église de Cortrat pour voir son tympan mérovigien et éventuellement
essayer de le déchiffrer, mais de nombreuses tentatives ont déjà eu lieu… Il a aussi été question des deux cimetières de Cortrat.

Bref arrêt aux arènes de Chenevière à Montbouy.



Notre estomac étant proche de nos talons, un repas de fort bonne qualité nous est servi au restaurant Le Coligny à Châtillon-Coligny (tourte aux épinard et au fromage de chèvre, suprême de volailles, tarte aux pommes agrémentée d’une boule de glace, ensemble accompagné de vins du giennois). Enfin, à la fin du repas l’allocation tant attendue de notre guide André Lingois, nous ravit.


Promenade digestive au musée de Châtillon-Coligny
où la visite a été commentée par Mme Chapuis, présidente de l’Association des Amis du Musée et "conservatrice" bénévole. Celui-ci est composé de trois sections : le patrimoine archéologique de la région, le protestantisme à travers les Coligny et les Montmorency et la salle des Becquerel, physiciens locaux de renommé internationale puisque le prix Nobel de physique fut décerné à l’un d’eux.

L’étape suivante nous conduit au château de Pont-Chevron à Ouzouer-sur-Trézée. Ce fut l’occasion de découvrir deux mosaïques gallo-romaines du IIe siècle. Nous fîmes aussi quelques pas dans le jardin à la française.


Enfin notre magister nous fit la lecture d’un texte de Colette évoquant son éducation dans l’art de goûter les vins, excellent prologue à l’écoute du vigneron de la ferme de Rivotte à Briare qui nous parla des vins du giennois avant que nous ne les dégustions.


20 heures, retour à Orléans après cette promenade joyeuse et enrichissante.
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jeudi 26 mai 2011

Exposition Richelieu à Tours

Lundi 23 mai. Nous enpruntons la vallée des Rois pour aller à Tours. Arrêt à à la Basilique Notre-Dame à Cléry-Saint André, puis nous traversons le domaine de Chambord. Enfin arrivée un peu tardive au restaurant "La Cave" à Montlouis.
Au début de l'après-midi, nous arrivons au musée des Beaux-Arts de Tours pour voir l'exposition Richelieu, nous avons déjà vu celle d'Orléans.  Nous ne verrons pas la troisième partie de l'exposition à Richelieu puisqu'elle est fermée ce lundi.

Saint Priest-Taurion

Jeudi 19 mai : promenade au confluent de la Vienne et du Taurion, dans la cité de Saint Priest-Taurion

Viaduc de Rocherolles

Mercredi 18 mai : Balade vers le Viaduc de Rocherolles

mercredi 25 mai 2011

Solignac

Mardi 17 mai : retour à Lailloux. Cette matinée sera consacrée à Solignac, surtout à son abbatiale

mercredi 11 mai 2011

Eymoutiers et Rebeyrolle

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Nous arrivons à Eymoutiers vers 13 heures, la faim se faisant sentir, immédiatement nous recherchons un restaurant. Cette petite ville de 2 000 habitants somnole aimablement en ce lundi de Pâques, les Pelauds sont rares. Nous finissons par trouver un restaurant, verdict : une heure d'attente… appels téléphoniques, enfin le Moulin de l'enfant - restaurant sur l'eau nous accueille, il reste quelques places. Nos amis nous invitent, nous dégustons tous les quatre bon repas dans une salle avec vue sur la Vienne…

Nous allons maintenant faire un point en matière de gentilé ou d’ethnonyme, c'est-à-dire de nom des habitants d’un lieu. En effet ce matin nous avons appris que les habitants de Saint Léonard de Noblat étaient appelé les Miaulétous, ici, à Eymoutiers la population est composée de Pelauds, c'est un vrai festival… les habitués du jeu des mille € doivent être aux anges.

Si sommes ici c'est pour voir l'Espace Rebeyrolle, alors nous y allons.



Saint Léonard de Noblat

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En ce lundi de Pâques nous allons visiter Saint Léonard de Noblat et Eymoutier avec Marie-Hélène et Pierre. Contact, vroom vroom, c’est parti. Première escale devant le Pont du Dognon et aussi (pour la photo de 2008 avec l'ancien pont sous le nouveau),  matin calme, lieu serein au milieu des bois, rafraîchissante perspective, je prend quelques clichés.



Nous remarquons le clocher de la collégiale, sorte de fusée Apollo sur sa lampe de lancement, quelques kilomètres avant d’entrer dans la petite cité des Miaulétous et des Miaulétounes puisque tel est le nom des habitants de Saint Léonard de Noblat. Je ne résiste pas à emprunter une phrase sur Wikipédia : “Ce nom vient du « miaulement » des choucas des tours, ces petites corneilles qui vivent en colonie dans le clocher de la collégiale Saint-Léonard, inscrite avec les Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle, sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.

Nous nous imprégnons de cet archétype du cocher “limousin” : son plan passe du carré à l’octogone par le truchement de gâbles. C'est un édifice d’une remarquable élégance.

Arrêt au parking de l’Office du tourisme, bonjour au monumental taureau (plus de 10 tonnes) sculpté par Iradj Emani, le dresseur de pierres et en route vers le centre-ville… Des balustrades barrent les rues, on tourne un film à St Léonard, admirable décor de cinéma, il s’agit d’un épisode de la série “Un village français”. Les rues, les belles maisons, les échauguettes, les places nous charment. Après avoir dépassé la maison de l’enfant du pays, le physicien Louis Joseph Gay-Lussac, nous parvenons à la collégiale, dans un premier temps nous saluons la Maison de la Presse - Serge Gainsbourg, d’où nous avons une vue sur le chevet de l’église de l’ermite Léonard.

À l’intérieur, se trouve le tombeau de Saint Léonard, surmonté de sa chaîne de prisonnier avec collier et entraves, appelé localement "verrou". Traditionnellement, l'intercession de Saint Léonard permet la libération de prisonniers et les femmes qui désirent se marier et procréer viennent toucher ce verrou. Un large déambulatoire rappelle que nous sommes dans une église de pèlerinage.



En sortant nous croisons Robin Renucci : Marie-Hélène le félicite pour sa carrière d'acteur qu'elle apprécie particulièrement, j'immortalise la scène. Nous nous cassons le nez à l'entrée de l'exposition "Histoire d'une ville", l'espace Denis Dussoubs est devenu le vestiaire des artistes.


En compensation le héros de Saint Léonard, celui qui fait de l'ombre au saint patron de la ville : Raymond Poulidor apparaît, 75 ans, en grande forme, tous ceux qui le battaient d'un pneu sont aujourd'hui au cimetière, bravo Raymond…



Voir un petit diaporama de cette matinée…



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